René Boylesve dans son cabinet de travail, en 1906 (source gallica.fr : BNF) |
mardi 26 avril 2022
En 1906, Boylesve écrit un article sur les bienfaits de... l'automobile !
jeudi 7 avril 2022
Boylesve, "Le Jardin de la France", une réédition par les éditions la Guêpine (qui est aussi un retour aux sources)
Les Amis de Boylesve connaissent l'imprimeur : il s'agit de celui qui a fabriqué notre édition de Souvenirs du jardin détruit, 2013 (de Boylesve) et de Singulières Leçons d'amour ou La Force des femmes, 2013 (de L. Jouannet) : Du Lérot éditeur, à Tusson.
Pour l'actuelle édition du Jardin de la France, préfacée par Philippe Rousseau (président d'honneur de l'association), La Guêpine a choisi de donner un texte renouvelé, par rapport à l'édition la plus connue, celle de 1926 : l'établissement du texte et les notes sont de Liliane Jouannet (vice-présidente).
Edition posthume, 1926 |
Edition originale, 1922 |
Remarquer que le titre de la rubrique est "Sociologie" ! |
La dimension "sociologique" est, en effet, surtout assumée par les extraits de romans, dans lesquels l'auteur parle des valeurs que la bourgeoisie terrienne du monde de son enfance essayait désespérément de maintenir.
NB : Nous n'avons toutefois pas retenu la citation des "Quinquetons" (une des nouvelles du recueil La Marchande de petits pains pour les canards, Calmann-Lévy, p. 287 sqq), que l'orateur présente comme appartenant à "un écrivain tourangeau dont le style, contre le [sien], produit le moins de heurt possible"; les lignes citées décrivent une maison de Montsoreau, avec vue sur les vignes... Le texte est remanié pour le sortir de son contexte narratif. Le fait que Boylesve, même avec humour, n'assume pas la paternité de ce texte nous l'a rendu moins intéressant et nous ne l'avons pas repris.
En revanche, l'implication personnelle est clairement assumée dans de nombreux passages, dont nous vous offrons celui-ci, où il parle de la halte près du dolmen qui se trouve sur la propriété de la grand-tante Félicie :
"Là, mon enfance et le souvenir de tout ce qui a été autour de cet amas de pierres surgissent, s’animent et jouent pour moi, sur je ne sais quel ton mineur, une pièce touffue, désordonnée, tendre, charmante, et tragique aussi. Visages ! gestes ! son des voix ! lumière nimbant les choses finies, plus belle que le soleil !... Oh ! pourquoi un si grand attrait se mêle-t-il à tant de tristesse dans la mémoire du cœur ?" (Mon amour, p. 150).
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Renseignements, souscription et et commandes :
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Pour information :
Un article intitulé "Impressions de Touraine" avait été publié par Boylesve,
en 1907, dans le n° 36 de la revue Le Tour de France :