lundi 2 mai 2022

Nuit des Musées, 14 mai 2022 : le Musée Boylesve sera ouvert de 14 h à 20 h


 Le Musée René Boylesve, 
19, rue René Descartes
37160 Descartes 
sera ouvert gratuitement de 14 h à 20 h.


   Le MUSEE RENE BOYLESVE étant privé, il n'est ouvert que sur demande ou pour des occasions particulières.
Musée Boylesve, côté jardin


    Pour la soirée nationale de LA NUIT DES MUSEES, les "Amis de René BOYLESVE" feront visiter GRATUITEMENT, le samedi 14 mai 2022 de 14 heures à 20 heures, les salles où ils conservent des livres, objets, photographies, peintures, bureau et une partie du meuble-bibliothèque de l'écrivain, membre de l'Académie Française. Celui-ci, né à Descartes en 1867 (et mort à Paris en 1926), a écrit plus de 40 romans et nouvelles. Une belle occasion de faire connaissance avec cet auteur et de discuter librement avec ses Amis.
A voir aussi la collection des bonnets de dentelle qui fait référence au roman qui porte ce titre.

mardi 26 avril 2022

En 1906, Boylesve écrit un article sur les bienfaits de... l'automobile !

Après une découverte enthousiasmée du voyage en automobile (voir "Le Nouveau Voyage" en 1895, récit paru dans Le Monde Moderne, et repris, en édition posthume, dans Azurine ou Le Nouveau Voyage, en 1926), René Boylesve a rapidement découvert les inconvénients des progrès fulgurants de cette machine (bruit, vitesse, dangers divers), d'autant que son beau-frère et son beau-père, Emile et Louis Mors en étaient devenus des spécialistes et des constructeurs...
Plusieurs épisodes de ses romans signalent l'arrogance et la futilité des amateurs d'automobiles, l'écrivain connaissant bien, pour des raisons familiales évidentes, cet univers si éloigné du sien.
Toutefois, il accepte d'écrire un article pour une "enquête" de la revue Armes et Sports (tout un programme !) pour donner son avis sur les rapports en "l'art et les sports". On devine que Boylesve prend cela comme un défi amusant à relever :



René Boylesve dans son cabinet de travail, en 1906 (source gallica.fr : BNF)




 

jeudi 7 avril 2022

Boylesve, "Le Jardin de la France", une réédition par les éditions la Guêpine (qui est aussi un retour aux sources)

actualisation : 23 avril 2022

https://laguepine.fr/web/

 Les éditions la guêpine sont nées fin 2012. Elles entendent publier des textes rares, pour leur qualité ou parce que difficiles à se procurer, ou inédits. […] Les ouvrages sont au format 14/17 cm ou 12 x 15 cm ; édités avec soin, à l’ancienne, non massicotés ; couverture blanche, impression couverture deux couleurs ; papier bouffant ivoire de 90 g.

Les Amis de Boylesve connaissent l'imprimeur : il s'agit de celui qui a fabriqué notre édition de Souvenirs du jardin détruit, 2013 (de Boylesve) et de Singulières Leçons d'amour ou La Force des femmes, 2013 (de L. Jouannet) : Du Lérot éditeur, à Tusson.

Pour l'actuelle édition du Jardin de la France, préfacée par Philippe Rousseau (président d'honneur de l'association), La Guêpine a choisi de donner un texte renouvelé, par rapport à l'édition la plus connue, celle de 1926 : l'établissement du texte et les notes sont de Liliane Jouannet (vice-présidente).

Edition posthume, 1926
Histoire du texte :
 La préface de l'ouvrage de 1926, intitulé La Touraine par René Boylesve (collection "Portrait de la France", éd. Emile Paul) était de Jean-Louis Vaudoyer qui s'était fait aider par Gérard-Gailly pour l'établissement des textes retenus ("Le Jardin de la France", "Les Nostalgiques" [souvenirs de René écolier], "Fragments" [de notes sur la Touraine, empruntés aux écrites intimes qui deviendront Les Feuilles tombées]).

La première partie de ce livre utilise une conférence que Boylesve prononça en novembre 1921, à Paris : les marques d'oralité en ont été supprimées (ainsi que les applaudissements !), mais, sans que l'éditeur le signale, des fragments ont été omis, qui étaient des citations - parfois assez longues - que l'orateur a faites de deux de ses romans : La Becquée et Mon amour.


Il a semblé judicieux, en 2022,  de retrouver le texte original, 
publié dans le numéro de Conferencia du 15 janvier 1922 :
Edition originale, 1922
Remarquer que le titre de la rubrique est "Sociologie" !

La dimension "sociologique" est, en effet, surtout assumée par les extraits de romans, dans lesquels l'auteur parle des valeurs que la bourgeoisie terrienne du monde de son enfance essayait désespérément de maintenir.

NB : Nous n'avons toutefois pas retenu la citation des "Quinquetons" (une des  nouvelles du recueil La Marchande de petits pains pour les canards, Calmann-Lévy, p. 287 sqq), que l'orateur présente comme appartenant à "un écrivain tourangeau dont le style, contre le [sien], produit le moins de heurt possible";  les lignes citées décrivent une maison de Montsoreau, avec vue sur les vignes... Le texte est remanié pour le sortir de son contexte narratif. Le fait que Boylesve, même avec humour, n'assume pas la paternité de ce texte nous l'a rendu moins intéressant et nous ne l'avons pas repris.

En revanche, l'implication personnelle est clairement assumée dans de nombreux passages, dont nous vous offrons celui-ci, où il parle de la halte près du dolmen qui se trouve sur la propriété de la grand-tante Félicie :

"Là, mon enfance et le souvenir de tout ce qui a été autour de cet amas de pierres surgissent, s’animent et jouent pour moi, sur je ne sais quel ton mineur, une pièce touffue, désordonnée, tendre, charmante, et tragique aussi. Visages ! gestes ! son des voix ! lumière nimbant les choses finies, plus belle que le soleil !... Oh ! pourquoi un si grand attrait se mêle-t-il à tant de tristesse dans la mémoire du cœur ?" (Mon amour, p. 150).


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Renseignements, souscription et et commandes :

laguepine@gmail.com

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Pour information :

Un article intitulé "Impressions de Touraine" avait été publié par Boylesve, 

en 1907, dans le n° 36 de la revue Le Tour de France :



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P. S. :
Enfin, pour éviter toute confusion, signalons qu'il existe un ouvrage
écrit par Edmond Lefort, en 1949,
 intitulé
La Touraine de René Boylesve
avec une préface de Jean-Louis Vaudoyer



Il s'agit d'une étude de 250 p., qui reprend des éléments biographiques, mais étudie surtout la présence de la Touraine dans l'œuvre de l'écrivain.
 Edmond Lefort est un éminent spécialiste de Boylesve, mais il dépend encore, à cette époque, pour la biographie, des informations dispensées par André Bourgeois (l'universitaire installé au Texas), et il ne peut éviter certaines erreurs héritées de cette "tradition" (par exemple les circonstances de la mort du père de René, p. 24). Mais cela ne retire rien à la pertinence des analyses des romans "tourangeaux".
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dimanche 2 janvier 2022

"Mademoiselle Cloque" de René Boylesve, par Hugues de Chivré : réédition reportée en fin d'année 2022

 MISE à JOUR  (24-2-2022)

l'édition annoncée pour début 2022 a été reportée pour la fin de l'année !

En attendant, voici la présentation du produit:

https://halldulivre.com/livre/9791097407247-mademoiselle-cloque-rene-boylesve/

       Mademoiselle Cloque

L'extrait accessible - en haut de l'image -
est emprunté à 
l'ebook déjà disponible depuis févr. 2021
(cf. image de droite)


*Couverture de l'ebook
dont les extraits sont fournis
en lecture libre...











Présentation fournie par l'éditeur :

"Dans les années 1880, les Tourangeaux se déchirent sur l'opportunité de reconstruire une grande basilique à la gloire de saint Martin ou d'édifier une église modeste à l'emplacement de son tombeau récemment redécouvert.
Mademoiselle Cloque, âgée de 70 ans au début du roman et toujours célibataire, « basilicienne » fervente, vit entre sa servante Mariette et le vieux marquis d'Aubrebie, un voisin et ami avec qui les disputes sont pourtant continuelles. Elle vit dans le souvenir de sa rencontre avec le vicomte de Chateaubriand, mais surtout elle consacre toute son énergie au projet de reconstruction d'une grande basilique. Elle n'hésite pas, pour cela, à sacrifier le bonheur de sa nièce Geneviève, orpheline dont elle est la tutrice et qui aurait dû épouser le riche fils d'un notable local, malheureusement gagné à la cause des partisans d'une église modeste, ce qui rend aux yeux de mademoiselle Cloque le mariage inconcevable.
Un temps directrice de l'ouvroir de Saint-Martin, elle perd ce titre pour une maladresse. Alors que ses amis abandonnent le parti basilicien les uns après les autres, à l'exception d'une poignée d'irréductibles comme monsieur Houblon, mademoiselle Cloque, loin de l'affairisme de son temps, refuse toute compromission et persévère dans son idéal. Elle perd son combat, car seul un « chalet républicain » est finalement construit. Geneviève épouse un notaire d'une petite commune aux limites du département et mademoiselle Cloque meurt à 73 ans, minée par le chagrin et l'amertume."





vendredi 24 décembre 2021

"Emile Gérard-Gailly, un humaniste du XXe siècle", de Marc Piguet (1993), réédité par les Amis de René Boylesve en déc. 2021



Les Amis de Boylesve sont heureux de vous présenter le livre qu'ils viennent de rééditer :



Cliquer sur l'image pour l'agrandir


















Les membres de l'association connaissent bien ces deux noms :

L'auteur, Marc Piguet, est un de nos présidents d'honneur, et a publié la première vraie biographie de Boylesve :
René Boylesve, l'homme à la balustrade (2007)

Le sujet de son étude (publiée par lui-même en 1993), Emile Gérard-Gailly, est bien connu, lui aussi, des Boylesviens, au moins pour deux raisons :
Edition constituée,
en 1947,
par Gérard-Gailly
(plus complète que celle
de Ch. Du Bos, en 1927)

* Il fut l'ami et l'exécuteur testamentaire de Boylesve, et, en tant que tel, a publié plusieurs de ses œuvres posthumes (dont la célèbre édition de 1947 de Feuilles tombées...)

** Il fut un des fondateurs de notre association et son premier président !

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L'ouvrage de Marc Piguet a le mérite de présenter, de façon plus complète et plus intime, la personnalité, la vie et l'œuvre d'Emile Gérard (qui choisit de signer sous le nom d'Emile Gérard-Gailly). Il contient aussi une petite anthologie de ses textes qui donne un aperçu de son érudition, de ses talents de conteur, et de son humour !


Pour tout renseignement et commande,
contact :


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Nous proposons ci-dessous quelques images supplémentaires,
principalement glanées sur la toile...

Un bel aboutissement en 1958 :

En remontant aux origines, une thèse en 1909,

grâce à laquelle il devient docteur en Philosophie et Lettres :
"Le comte de Bussy-Rabutin, sa vie, ses ouvrages et ses amitiés littéraires",
éditée sous le titre
Bussy-Rabutin, sa vie, son œuvre et ses amies


Et, pour le grand public, 45 ans plus tard, 
l'édition des Lettres de Madame de Sévigné
 dans la collection de la Pléiade, en 3 vol. :

1954-57


1971

Un autre grand nom, parmi ses études, Gustave Flaubert :


1934

1932


1944

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Et aussi une œuvre personnelle très variée,
 dont nous retenons ici quelques titres :

1922




(1924)
Ed. illustrée de 1927



1939 : cet ouvrage a un rôle important
dans une anecdote citée dans le livre de M. Piguet

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Enfin, parmi ses nombreuse études sur Boylesve, rappelons les volumes
de la collection "Le Souvenir de René Boylesve"
qu'il a dirigée :


et dont il a écrit le 3e volume : Qui était Mademoiselle Cloque ? (1931)
le 6e : René Boylesve ennemi de l'amour (1932)
et une partie du 8e : Varia ("René Boylesve, Alphonse Daudet
et le premier Prix Goncourt")

Cette dédicace figure sur le volume
René Boylesve ennemi de l'amour
(collection particulière, droits réservés)

Les lecteurs qui connaissent les manuscrits de Boylesve seront peut-être frappés par une certaine ressemblance entre les deux écritures... La question est parfois délicate, lorsqu'il s'agit, pour la mention d'une date ajoutée, par exemple, de savoir si l'indication est de Boylesve (a posteriori), ou de Gérard-Gailly au moment du tri des documents... 

In memoriam :


La rue Gérard-Gailly à Tourgéville,
 perpendiculaire à la rue René Boylesve,
 et tout près de la Villa Mors
ayant appartenu aux beaux-parents de René 

Villa Mors en carte postale (détail)













LA RENCONTRE :

En 1910, Boylesve et Gérard-Gailly ont déjà échangé quelques courriers, mais ne se sont jamais vus ; ce dernier raconte :
"Nous allions assez souvent, ma femme et moi, nous installer sur la plage, vers la fin de l'après-midi. [...] Un jour, un homme qui nous tournait le dos attira mon attention, par une sorte d'élégance hors de la  norme. Je voulus que cet homme se retournât. Il se retourna. Comme j'ai la vue trouble, je ne distinguai point ses traits ; mais sa barbe étonnait, noire, immense. Je craignais que ce ne fût un richissime levantin. Il avança, nous croisa et s'éloigna lentement vers Bénerville par les sables. Ce n'était certes pas un levantin. Il y avait dans ce personnage assez grand et maigre une distinction qui n'était pas due à son vestiaire, mais qu'il lui communiquait. [...]
Quelque temps plus tard, un visiteur se présente chez lui, et c'est la voisine qui lui remet le bristol où est écrit... "René Boylesve". "C'était l'inconnu de la plage."

Henri Lebasque, La plage de Deauville le matin 
(détail)





vendredi 3 décembre 2021

1951-2021 : 70 ans pour l'Association des Amis de René Boylesve !

Dernière mise à jour : 17/12/2021

 La période étant peu propice aux fêtes et aux rassemblements, nous devons nous contenter, pour le moment, de signaler deux dates qui ont marqué, en 1951, le 25e anniversaire de la mort de Boylesve :

12 juillet 1951: fondation de l'association des Amis de René Boylesve

21 octobre 1951: inauguration du Jardin Boylesve à Descartes

NB : L'histoire de l'association est retracée dans les premiers messages

 de notre BLOG (créé en 2016)

Voir la liste à droite de l'écran !

Voir le lien :



La Nouvelle République, en 2011, publiait une archive émouvante :


Inauguration du jardin Boylesve à Descartes, en 1951,
 en présence de Jacques de Lacretelle
et de nombreuses autres personnalités.
Document d'archives de la Nouvelle République (D R)

Voir article de La NR pour le 60e anniversaire de l'association, en 2011 :



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Déjà 10 ans de plus...

Petite chronique de la décennie (2011-2021) 

***

In memoriam 

Cette modeste récapitulation

est dédiée à la mémoire des deux « historiens » qui nous ont quittés :

En 2013, Boylesve a perdu un de ses biographes, François Trémouilloux.

En mai 2017, notre association a perdu son historiographe, Dominique Rondelot. 

***

NOUVEAUTÉ DE CETTE DÉCENNIE :

depuis 2016, l’Association a désormais un blog,

(celui que vous lisez actuellement…)

Bis repetita placent

***

ENTRE 2011 et 2021 

Les Heures Boylesviennes ont pris du corps… 

Trois « concepteurs » se sont succédé  : 

Dominique Rondelot jusqu’en 2013 ;

 Liliane Jouannet, de 2014 à 2019 ;

 depuis 2020, André-Georges Bourgeois.

Au fil des années, les numéros se sont étoffés, imprimés recto/verso, etc.…

Et, depuis 2020, ils ont une colonne vertébrale : ils sont brochés ! 

***

Deux modifications du Bureau :

Fin 2015, André-Georges Bourgeois succède au Dr Rousseau à la Présidence.

Fin 2016, Françoise Borrat succède à Dominique Ragot au Secrétariat.

***

Rappel non exhaustif des principaux souvenirs

de la décennie :

2011 : 

En mai : Voyage en Normandie : Honfleur, Deauville, Tourgéville : villa des Mors, Tour carrée ; visite au petit cimetière pour fleurir la tombe de Mme Pruvost-Mors (nièce de Boylesve) et celle d’Émile Gérard-Gailly, l’exécuteur testamentaire de Boylesve et un 1er Président de notre association ; rencontre avec Mme Martine Pruvost (la veuve de Gérard, le fils de Mme Pruvost-Mors) ; elle nous fait visiter sa magnifique chaumière !

22 octobre : commémoration au Jardin public de Descartes du 60e anniversaire de notre association, devant le buste de l’écrivain, en présence de nombreuses personnalités locales. À cette occasion sont venues à Descartes (et à l’AG) Mme Martine Pruvost et sa fille, Dominique Faure… C’est le début d’une chaleureuse collaboration avec notre association.

NB : Les Heures Boylesviennes 2011 célèbrent ce 60e anniversaire avec le récapitulatif de la dernière décennie rédigé par D. Rondelot. 

2012 :

Roman inachevé
Excursion à Chinon sur les pas de Boylesve et de l’héroïne de La Jeune Fille bien élevée.

En mai, le "Jardin Chabrier", qui jouxte le Musée Boylesve, devient espace public.

Don au musée d’un tableau de « Marie Boylesve » (sœur de René), de la part du général Berger.

« Entrez dans la ronde » (roman inachevé de Boylesve), publié et présenté par A.-G. Bourgeois. 

2013 :

En avril, excursion à Paris pour visiter le quartier de Passy où habitaient Boylesve et ses beaux-parents (les Mors) ; visite du théâtre du Ranelagh (fondé par Louis Mors, le beau-père de Boylesve). Notre groupe était accompagné et guidé par les arrière petits neveux de l’écrivain : Stéphanie, Dominique et Jean-Christophe.

Publication de deux ouvrages :

DE Boylesve, Souvenirs du jardin détruit

SUR Boylesve (et son œuvre) : Singulières leçons d’amour…de L. Jouannet.


Don au musée d’une partie du meuble bibliothèque de Boylesve, de la part des enfants de M. et Mme Gérard Pruvost (petits-neveux de Boylesve).

Rappel : Cette année 2013 a été endeuillée, non seulement par le décès de M. Trémouilloux, mais aussi par celui de Mme Martine Pruvost (veuve de Gérard Pruvost).

2014 :

En mai, voyage à Granville et aux Îles Chausey, sur les pas de l’héroïne éponyme du roman Élise (1921).



Fin mai, conférence à Descartes de l’écrivain Charles Juliet (célèbre auteur de
Lambeaux), invité par son ami d’enfance, le médecin général Christian Maurice, membre de notre association. Les Amis de Boylesve se devaient d’être présents en nombre…


2015 :

En mai : excursion à Langeais (ville où habitait un grand-oncle de Boylesve, et citée dans plusieurs de ses romans).

Hommage rendu dans les HB à Yves Chauvin, célèbre chimiste ayant reçu le Prix Nobel, décédé en janvier de 2015 : il était un cousin éloigné de Boylesve…

Lors de l’AG d’octobre, le Dr Philippe Rousseau renonce à la présidence de l’Association et est remplacé à ce poste par André-Georges Bourgeois.

 2016 :

Janvier : inauguration du BLOG de l’association (créé et géré par Liliane Jouannet) : http://associationboylesve.blogspot.com

(Ter repetita...)


Mars : don à l'association, de la part de  MM. Chuit, du tableau de "Marie Boylesve", Le Placard aux jouets : il est installé en bonne place, au Musée.

<= l'image ci-contre est empruntée au livre de Frédéric Nibart sur les œuvres de Marie (voir, ci-dessous, l'année 2020).

Déballage du tableau, au musée, le 16 mars 2016.
De gche à drte : MM. Tessereau, Chuit (un des donateurs),
 Piguet (Psdt d'honneur), Ragot, A.-G. Bourgeois (Psdt).

Avril : voyage à Saint-Malo, Combourg et descente de la Rance.

L’Année martinienne a été célébrée, en mars, par l’Association des Riverains de la rue George Sand, qui ont consacré une soirée très animée à Mademoiselle Cloque. Liliane Jouannet (vice-présidente des Amis de Boylesve), représentait notre association et a pu apprécier la qualité de l’hommage rendu au roman, et à l’histoire tourmentée de la basilique Saint-Martin de Tours.

Frédéric Nibart publie le 1er volume de L’Odyssée Mors : À la conquête de l’électricité. Puisque Marie Tardiveau a épousé Émile Mors, et René la fille de Louis (frère d’Émile), nous découvrons de nombreux éléments biographiques inconnus. En particulier, les vrais participants au fameux voyage relaté dans Azurine…

F. Nibart, par un article publié dans Les Heures Boylesviennes, nous révèle le destin tragique de « Louis Mors, Héros de Verdun » : il s’agit du premier enfant de Marie et Émile Mors (le frère aîné de Marie-Rose, dite Rosette). René avait donc aussi un neveu… du côté de sa sœur, Marie, (en plus des deux fils de son demi-frère Pierre*, qu'il mentionne dans son testament).

* Voir, ci-dessous, les HB 2019.

2017 :150e anniversaire de la naissance de René Boylesve :

Découverte, par Philippe-Emmanuel Toussaint, à la suite de recherches longues et minutieuses, du 1er texte réellement publié par René Tardiveau "Quelques pages d'un vieux carnet", signé "René U", in Journal d'Indre et Loire (30-31 mars 1885) ; histoire de cette trouvaille dans les HB 2017.

2 expositions successives :


**   À la Bibliothèque municipale de Tours, et avec la collaboration de M. Rech, conservateur du Fonds Boylesve, avec pour titre "René Boylesve et les femmes". Nombreux objets et documents exposés dans des vitrines. 
Constitution, par L. Jouannet, de 15 panneaux qui ont rejoint, depuis, le Musée Boylesve à Descartes. Une version non contractuelle de ces panneaux est publiée dans les HB de l’année.

**   À Descartes, au Centre culturel : exposition plus généraliste, très attrayante, avec les "spécialistes" sur place pour animer les visites… Dominique Faure a honoré de sa présence cet hommage à son arrière-grand-oncle !

2e volume de L’Odyssée Mors de F. Nibart : En route vers la gloire. 3e volume : La Société d’automobile Mors.

Pour mémoire, participation, en novembre, au « Salon de la Revue » à Paris… expérience peu lucrative, comme on pouvait le craindre, et non renouvelée.

2018 : Centenaire de l’élection de Boylesve à l’Académie française.

Un projet de voyage à Aix-les-Bains (où Boylesve retrouva les Mors pendant de nombreuses années, avant son mariage) a dû être reporté.

En juin, la ville de Descartes fut honorée par des visiteurs de marque : Charles Juliet (qui a reçu le grand prix de littérature de l’Académie française), et Dominique Faure (avec sa famille) ont embarqué dans le « Carrosse aux deux lézards verts » que constituait la fête annuelle « Au fil des jardins et des arts »…

Don fait à l’Association par M. et Mme Bergerault : une centaine de plaques photographiques sur la guerre de 14-18.

2019 : Centenaire de la réception de Boylesve à l’Académie française.

Le voyage à Aix-les-Bains n’a pu être finalisé.

Projet de visite de l’Académie française, avec Mme Dominique Bona.

Don de Mme Safavi à l’Association : un lot de lettres adressées à sa mère, qui, jeune fille, a été fiancée à François Tardiveau. Il s’agit des lettres d’amour de ce dernier, qui était le fils aîné de Pierre Tardiveau (demi-frère de René, tué à Verdun en 1916, à qui est dédié le roman Tu n'es plus rien)). Le jeune François est mort à 22 ans (en 1929), à Rébénacq, chez sa tante Alice (la veuve de Boylesve, remariée à Pierre Dufau). 

Les HB 2019, grâce à un article d’Hélène Barret, explorent ce corpus émouvant.

2020 :

Visite de l’Académie ajournée, sine die, à cause de la conjoncture sanitaire.

Parmi les autres projets annulés : une excursion à Tours, la création d’un Prix Boylesve de la nouvelle, avec remise des prix lors de la journée dite « Au fil des jardins et des arts », à Descartes.

Frédéric Nibart publie un petit ouvrage sur la sœur de Boylesve, très bien documenté et illustré : Marie Mors-Boylesve, L’artiste peintre.

Pendant l’été : faisant suite à divers efforts antérieurs de réorganisation du musée Boylesve à Descartes, un grand ménage a été entrepris par Noëlle Baranger et Annie Ragot, en vue d’une ouverture au public. Les panneaux conçus pour l’exposition de 2017 à la BM de Tours ont été placés sur les murs, grâce à des cimaises.

L’AG 2020 est annulée à cause de la pandémie. 

2021 :

Don, par M. Benoit Picart, d’une lettre de Boylesve à Renée de Brimont.

L’AG peut se tenir le 25 septembre, p. m.

Projet, pour l’association, de rééditer le livre de Marc Piguet, Émile Gérard-Gailly, un humaniste du XXe siècle.

Autre projet plus compliqué et plus lointain : rééditer Les Bonnets de dentelle

Legs fait à l’association des livres de la bibliothèque boylesvienne d’Edmonde Dubreuil. Ce lot important a été rassemblé par son fils, et déposé au Musée.

L’année 2022 devrait s’ouvrir avec la parution, chez l’éditeur Hugues de Chivré, de Mademoiselle Cloque, avec une préface du Président d’honneur, le Dr Philippe Rousseau.

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CONTACT :

association.boylesve@gmail.com

Les membres qui le souhaitent peuvent me signaler les éléments qu'ils regrettent de ne pas voir figurer dans cette évocation...

Les visiteurs intéressés par René Boylesve, et curieux d'approfondir avec nous son œuvre et sa vie... peuvent nous rejoindre dans l'association, ils seront bien accueillis. La cotisation annuelle est de 20 euros, elle donne droit au bulletin annuel (Les Heures Boylesviennes).

Possibilité de visiter le Musée Boylesve, à Descartes, sur rendez-vous :

Le Bureau de Boylesve, dans une salle du musée.
Sur le mur, à droite, la photographie de son portrait
par Jacques-Emile Blanche (original au Musée de Rouen)