Après une découverte enthousiasmée du voyage en automobile (voir "Le Nouveau Voyage" en 1895, récit paru dans Le Monde Moderne, et repris, en édition posthume, dans Azurine ou Le Nouveau Voyage, en 1926), René Boylesve a rapidement découvert les inconvénients des progrès fulgurants de cette machine (bruit, vitesse, dangers divers), d'autant que son beau-frère et son beau-père, Emile et Louis Mors en étaient devenus des spécialistes et des constructeurs...
Plusieurs épisodes de ses romans signalent l'arrogance et la futilité des amateurs d'automobiles, l'écrivain connaissant bien, pour des raisons familiales évidentes, cet univers si éloigné du sien.
Toutefois, il accepte d'écrire un article pour une "enquête" de la revue Armes et Sports (tout un programme !) pour donner son avis sur les rapports en "l'art et les sports". On devine que Boylesve prend cela comme un défi amusant à relever :
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René Boylesve dans son cabinet de travail, en 1906 (source gallica.fr : BNF) |