De g. à d. : Dominique Ragot, Noëlle Baranger, Annie Ragot. |
"A l’occasion des Journées du patrimoine, l’association des Amis de René
Boylesve ouvrait les portes de la Maison du patrimoine qui abrite un
musée dédié à l’écrivain reçu à l’Académie Française en 1918, né le
14 avril 1867 à Descartes.
René Boylesve a connu sa période de
gloire au tout début du XXe siècle. Après avoir passé son enfance à
Descartes et le baccalauréat au lycée Descartes de Tours, il part faire
une licence de droit à Paris. Il s’y fera des amis qui l’emmèneront dans
les salons littéraires de l’époque. La guerre de 1914 aura des
répercussions intimes dans sa vie. Sa femme, la nièce du constructeur
automobile Mors, pour tromper son ennui comme secrétaire à l’hôpital
militaire de Deauville, lui présentera une jeune infirmière, Betty
Halpérine, avec qui il aura une liaison amoureuse jusqu’à la fin de ses
jours. L’écrivain René Boylesve produisit une quarantaine de romans sur
le thème de l’amour, du libertinage et de la sensualité. Ayant eu une
enfance triste (sa mère mourut lorsqu’il avait trois ans, son père se
suicida lorsqu’il en avait à peine seize), ses romans ne finissent
jamais très bien.
L’association des Amis de René Boylesve, mort en
1926, a été créée en 1951. Elle a meublé de souvenirs le musée qui lui a
été consacré avec notamment le bureau d’écrivain qu’il utilisait dans
sa belle demeure de Passy. Elle ouvre le musée aux visites de groupe et
pendant les Journées du patrimoine, publie une revue annuelle et réédite
certains de ses romans."
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Les Amis de René Boylesve remercient La Nouvelle République
pour ce sympathique éclairage...
Et les responsables de l'Association, les plus impliqués et depuis très longtemps,
confirment : ils attendent la relève !
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Post scriptum :
L'Enfant à la balustrade,
le plus "descartois"
des romans de Boylesve,
des romans de Boylesve,
FINIT BIEN !
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