vendredi 24 décembre 2021

"Emile Gérard-Gailly, un humaniste du XXe siècle", de Marc Piguet (1993), réédité par les Amis de René Boylesve en déc. 2021



Les Amis de Boylesve sont heureux de vous présenter le livre qu'ils viennent de rééditer :



Cliquer sur l'image pour l'agrandir


















Les membres de l'association connaissent bien ces deux noms :

L'auteur, Marc Piguet, est un de nos présidents d'honneur, et a publié la première vraie biographie de Boylesve :
René Boylesve, l'homme à la balustrade (2007)

Le sujet de son étude (publiée par lui-même en 1993), Emile Gérard-Gailly, est bien connu, lui aussi, des Boylesviens, au moins pour deux raisons :
Edition constituée,
en 1947,
par Gérard-Gailly
(plus complète que celle
de Ch. Du Bos, en 1927)

* Il fut l'ami et l'exécuteur testamentaire de Boylesve, et, en tant que tel, a publié plusieurs de ses œuvres posthumes (dont la célèbre édition de 1947 de Feuilles tombées...)

** Il fut un des fondateurs de notre association et son premier président !

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L'ouvrage de Marc Piguet a le mérite de présenter, de façon plus complète et plus intime, la personnalité, la vie et l'œuvre d'Emile Gérard (qui choisit de signer sous le nom d'Emile Gérard-Gailly). Il contient aussi une petite anthologie de ses textes qui donne un aperçu de son érudition, de ses talents de conteur, et de son humour !


Pour tout renseignement et commande,
contact :


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Nous proposons ci-dessous quelques images supplémentaires,
principalement glanées sur la toile...

Un bel aboutissement en 1958 :

En remontant aux origines, une thèse en 1909,

grâce à laquelle il devient docteur en Philosophie et Lettres :
"Le comte de Bussy-Rabutin, sa vie, ses ouvrages et ses amitiés littéraires",
éditée sous le titre
Bussy-Rabutin, sa vie, son œuvre et ses amies


Et, pour le grand public, 45 ans plus tard, 
l'édition des Lettres de Madame de Sévigné
 dans la collection de la Pléiade, en 3 vol. :

1954-57


1971

Un autre grand nom, parmi ses études, Gustave Flaubert :


1934

1932


1944

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Et aussi une œuvre personnelle très variée,
 dont nous retenons ici quelques titres :

1922




(1924)
Ed. illustrée de 1927



1939 : cet ouvrage a un rôle important
dans une anecdote citée dans le livre de M. Piguet

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Enfin, parmi ses nombreuse études sur Boylesve, rappelons les volumes
de la collection "Le Souvenir de René Boylesve"
qu'il a dirigée :


et dont il a écrit le 3e volume : Qui était Mademoiselle Cloque ? (1931)
le 6e : René Boylesve ennemi de l'amour (1932)
et une partie du 8e : Varia ("René Boylesve, Alphonse Daudet
et le premier Prix Goncourt")

Cette dédicace figure sur le volume
René Boylesve ennemi de l'amour
(collection particulière, droits réservés)

Les lecteurs qui connaissent les manuscrits de Boylesve seront peut-être frappés par une certaine ressemblance entre les deux écritures... La question est parfois délicate, lorsqu'il s'agit, pour la mention d'une date ajoutée, par exemple, de savoir si l'indication est de Boylesve (a posteriori), ou de Gérard-Gailly au moment du tri des documents... 

In memoriam :


La rue Gérard-Gailly à Tourgéville,
 perpendiculaire à la rue René Boylesve,
 et tout près de la Villa Mors
ayant appartenu aux beaux-parents de René 

Villa Mors en carte postale (détail)













LA RENCONTRE :

En 1910, Boylesve et Gérard-Gailly ont déjà échangé quelques courriers, mais ne se sont jamais vus ; ce dernier raconte :
"Nous allions assez souvent, ma femme et moi, nous installer sur la plage, vers la fin de l'après-midi. [...] Un jour, un homme qui nous tournait le dos attira mon attention, par une sorte d'élégance hors de la  norme. Je voulus que cet homme se retournât. Il se retourna. Comme j'ai la vue trouble, je ne distinguai point ses traits ; mais sa barbe étonnait, noire, immense. Je craignais que ce ne fût un richissime levantin. Il avança, nous croisa et s'éloigna lentement vers Bénerville par les sables. Ce n'était certes pas un levantin. Il y avait dans ce personnage assez grand et maigre une distinction qui n'était pas due à son vestiaire, mais qu'il lui communiquait. [...]
Quelque temps plus tard, un visiteur se présente chez lui, et c'est la voisine qui lui remet le bristol où est écrit... "René Boylesve". "C'était l'inconnu de la plage."

Henri Lebasque, La plage de Deauville le matin 
(détail)





vendredi 3 décembre 2021

1951-2021 : 70 ans pour l'Association des Amis de René Boylesve !

Dernière mise à jour : 17/12/2021

 La période étant peu propice aux fêtes et aux rassemblements, nous devons nous contenter, pour le moment, de signaler deux dates qui ont marqué, en 1951, le 25e anniversaire de la mort de Boylesve :

12 juillet 1951: fondation de l'association des Amis de René Boylesve

21 octobre 1951: inauguration du Jardin Boylesve à Descartes

NB : L'histoire de l'association est retracée dans les premiers messages

 de notre BLOG (créé en 2016)

Voir la liste à droite de l'écran !

Voir le lien :



La Nouvelle République, en 2011, publiait une archive émouvante :


Inauguration du jardin Boylesve à Descartes, en 1951,
 en présence de Jacques de Lacretelle
et de nombreuses autres personnalités.
Document d'archives de la Nouvelle République (D R)

Voir article de La NR pour le 60e anniversaire de l'association, en 2011 :



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Déjà 10 ans de plus...

Petite chronique de la décennie (2011-2021) 

***

In memoriam 

Cette modeste récapitulation

est dédiée à la mémoire des deux « historiens » qui nous ont quittés :

En 2013, Boylesve a perdu un de ses biographes, François Trémouilloux.

En mai 2017, notre association a perdu son historiographe, Dominique Rondelot. 

***

NOUVEAUTÉ DE CETTE DÉCENNIE :

depuis 2016, l’Association a désormais un blog,

(celui que vous lisez actuellement…)

Bis repetita placent

***

ENTRE 2011 et 2021 

Les Heures Boylesviennes ont pris du corps… 

Trois « concepteurs » se sont succédé  : 

Dominique Rondelot jusqu’en 2013 ;

 Liliane Jouannet, de 2014 à 2019 ;

 depuis 2020, André-Georges Bourgeois.

Au fil des années, les numéros se sont étoffés, imprimés recto/verso, etc.…

Et, depuis 2020, ils ont une colonne vertébrale : ils sont brochés ! 

***

Deux modifications du Bureau :

Fin 2015, André-Georges Bourgeois succède au Dr Rousseau à la Présidence.

Fin 2016, Françoise Borrat succède à Dominique Ragot au Secrétariat.

***

Rappel non exhaustif des principaux souvenirs

de la décennie :

2011 : 

En mai : Voyage en Normandie : Honfleur, Deauville, Tourgéville : villa des Mors, Tour carrée ; visite au petit cimetière pour fleurir la tombe de Mme Pruvost-Mors (nièce de Boylesve) et celle d’Émile Gérard-Gailly, l’exécuteur testamentaire de Boylesve et un 1er Président de notre association ; rencontre avec Mme Martine Pruvost (la veuve de Gérard, le fils de Mme Pruvost-Mors) ; elle nous fait visiter sa magnifique chaumière !

22 octobre : commémoration au Jardin public de Descartes du 60e anniversaire de notre association, devant le buste de l’écrivain, en présence de nombreuses personnalités locales. À cette occasion sont venues à Descartes (et à l’AG) Mme Martine Pruvost et sa fille, Dominique Faure… C’est le début d’une chaleureuse collaboration avec notre association.

NB : Les Heures Boylesviennes 2011 célèbrent ce 60e anniversaire avec le récapitulatif de la dernière décennie rédigé par D. Rondelot. 

2012 :

Roman inachevé
Excursion à Chinon sur les pas de Boylesve et de l’héroïne de La Jeune Fille bien élevée.

En mai, le "Jardin Chabrier", qui jouxte le Musée Boylesve, devient espace public.

Don au musée d’un tableau de « Marie Boylesve » (sœur de René), de la part du général Berger.

« Entrez dans la ronde » (roman inachevé de Boylesve), publié et présenté par A.-G. Bourgeois. 

2013 :

En avril, excursion à Paris pour visiter le quartier de Passy où habitaient Boylesve et ses beaux-parents (les Mors) ; visite du théâtre du Ranelagh (fondé par Louis Mors, le beau-père de Boylesve). Notre groupe était accompagné et guidé par les arrière petits neveux de l’écrivain : Stéphanie, Dominique et Jean-Christophe.

Publication de deux ouvrages :

DE Boylesve, Souvenirs du jardin détruit

SUR Boylesve (et son œuvre) : Singulières leçons d’amour…de L. Jouannet.


Don au musée d’une partie du meuble bibliothèque de Boylesve, de la part des enfants de M. et Mme Gérard Pruvost (petits-neveux de Boylesve).

Rappel : Cette année 2013 a été endeuillée, non seulement par le décès de M. Trémouilloux, mais aussi par celui de Mme Martine Pruvost (veuve de Gérard Pruvost).

2014 :

En mai, voyage à Granville et aux Îles Chausey, sur les pas de l’héroïne éponyme du roman Élise (1921).



Fin mai, conférence à Descartes de l’écrivain Charles Juliet (célèbre auteur de
Lambeaux), invité par son ami d’enfance, le médecin général Christian Maurice, membre de notre association. Les Amis de Boylesve se devaient d’être présents en nombre…


2015 :

En mai : excursion à Langeais (ville où habitait un grand-oncle de Boylesve, et citée dans plusieurs de ses romans).

Hommage rendu dans les HB à Yves Chauvin, célèbre chimiste ayant reçu le Prix Nobel, décédé en janvier de 2015 : il était un cousin éloigné de Boylesve…

Lors de l’AG d’octobre, le Dr Philippe Rousseau renonce à la présidence de l’Association et est remplacé à ce poste par André-Georges Bourgeois.

 2016 :

Janvier : inauguration du BLOG de l’association (créé et géré par Liliane Jouannet) : http://associationboylesve.blogspot.com

(Ter repetita...)


Mars : don à l'association, de la part de  MM. Chuit, du tableau de "Marie Boylesve", Le Placard aux jouets : il est installé en bonne place, au Musée.

<= l'image ci-contre est empruntée au livre de Frédéric Nibart sur les œuvres de Marie (voir, ci-dessous, l'année 2020).

Déballage du tableau, au musée, le 16 mars 2016.
De gche à drte : MM. Tessereau, Chuit (un des donateurs),
 Piguet (Psdt d'honneur), Ragot, A.-G. Bourgeois (Psdt).

Avril : voyage à Saint-Malo, Combourg et descente de la Rance.

L’Année martinienne a été célébrée, en mars, par l’Association des Riverains de la rue George Sand, qui ont consacré une soirée très animée à Mademoiselle Cloque. Liliane Jouannet (vice-présidente des Amis de Boylesve), représentait notre association et a pu apprécier la qualité de l’hommage rendu au roman, et à l’histoire tourmentée de la basilique Saint-Martin de Tours.

Frédéric Nibart publie le 1er volume de L’Odyssée Mors : À la conquête de l’électricité. Puisque Marie Tardiveau a épousé Émile Mors, et René la fille de Louis (frère d’Émile), nous découvrons de nombreux éléments biographiques inconnus. En particulier, les vrais participants au fameux voyage relaté dans Azurine…

F. Nibart, par un article publié dans Les Heures Boylesviennes, nous révèle le destin tragique de « Louis Mors, Héros de Verdun » : il s’agit du premier enfant de Marie et Émile Mors (le frère aîné de Marie-Rose, dite Rosette). René avait donc aussi un neveu… du côté de sa sœur, Marie, (en plus des deux fils de son demi-frère Pierre*, qu'il mentionne dans son testament).

* Voir, ci-dessous, les HB 2019.

2017 :150e anniversaire de la naissance de René Boylesve :

Découverte, par Philippe-Emmanuel Toussaint, à la suite de recherches longues et minutieuses, du 1er texte réellement publié par René Tardiveau "Quelques pages d'un vieux carnet", signé "René U", in Journal d'Indre et Loire (30-31 mars 1885) ; histoire de cette trouvaille dans les HB 2017.

2 expositions successives :


**   À la Bibliothèque municipale de Tours, et avec la collaboration de M. Rech, conservateur du Fonds Boylesve, avec pour titre "René Boylesve et les femmes". Nombreux objets et documents exposés dans des vitrines. 
Constitution, par L. Jouannet, de 15 panneaux qui ont rejoint, depuis, le Musée Boylesve à Descartes. Une version non contractuelle de ces panneaux est publiée dans les HB de l’année.

**   À Descartes, au Centre culturel : exposition plus généraliste, très attrayante, avec les "spécialistes" sur place pour animer les visites… Dominique Faure a honoré de sa présence cet hommage à son arrière-grand-oncle !

2e volume de L’Odyssée Mors de F. Nibart : En route vers la gloire. 3e volume : La Société d’automobile Mors.

Pour mémoire, participation, en novembre, au « Salon de la Revue » à Paris… expérience peu lucrative, comme on pouvait le craindre, et non renouvelée.

2018 : Centenaire de l’élection de Boylesve à l’Académie française.

Un projet de voyage à Aix-les-Bains (où Boylesve retrouva les Mors pendant de nombreuses années, avant son mariage) a dû être reporté.

En juin, la ville de Descartes fut honorée par des visiteurs de marque : Charles Juliet (qui a reçu le grand prix de littérature de l’Académie française), et Dominique Faure (avec sa famille) ont embarqué dans le « Carrosse aux deux lézards verts » que constituait la fête annuelle « Au fil des jardins et des arts »…

Don fait à l’Association par M. et Mme Bergerault : une centaine de plaques photographiques sur la guerre de 14-18.

2019 : Centenaire de la réception de Boylesve à l’Académie française.

Le voyage à Aix-les-Bains n’a pu être finalisé.

Projet de visite de l’Académie française, avec Mme Dominique Bona.

Don de Mme Safavi à l’Association : un lot de lettres adressées à sa mère, qui, jeune fille, a été fiancée à François Tardiveau. Il s’agit des lettres d’amour de ce dernier, qui était le fils aîné de Pierre Tardiveau (demi-frère de René, tué à Verdun en 1916, à qui est dédié le roman Tu n'es plus rien)). Le jeune François est mort à 22 ans (en 1929), à Rébénacq, chez sa tante Alice (la veuve de Boylesve, remariée à Pierre Dufau). 

Les HB 2019, grâce à un article d’Hélène Barret, explorent ce corpus émouvant.

2020 :

Visite de l’Académie ajournée, sine die, à cause de la conjoncture sanitaire.

Parmi les autres projets annulés : une excursion à Tours, la création d’un Prix Boylesve de la nouvelle, avec remise des prix lors de la journée dite « Au fil des jardins et des arts », à Descartes.

Frédéric Nibart publie un petit ouvrage sur la sœur de Boylesve, très bien documenté et illustré : Marie Mors-Boylesve, L’artiste peintre.

Pendant l’été : faisant suite à divers efforts antérieurs de réorganisation du musée Boylesve à Descartes, un grand ménage a été entrepris par Noëlle Baranger et Annie Ragot, en vue d’une ouverture au public. Les panneaux conçus pour l’exposition de 2017 à la BM de Tours ont été placés sur les murs, grâce à des cimaises.

L’AG 2020 est annulée à cause de la pandémie. 

2021 :

Don, par M. Benoit Picart, d’une lettre de Boylesve à Renée de Brimont.

L’AG peut se tenir le 25 septembre, p. m.

Projet, pour l’association, de rééditer le livre de Marc Piguet, Émile Gérard-Gailly, un humaniste du XXe siècle.

Autre projet plus compliqué et plus lointain : rééditer Les Bonnets de dentelle

Legs fait à l’association des livres de la bibliothèque boylesvienne d’Edmonde Dubreuil. Ce lot important a été rassemblé par son fils, et déposé au Musée.

L’année 2022 devrait s’ouvrir avec la parution, chez l’éditeur Hugues de Chivré, de Mademoiselle Cloque, avec une préface du Président d’honneur, le Dr Philippe Rousseau.

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CONTACT :

association.boylesve@gmail.com

Les membres qui le souhaitent peuvent me signaler les éléments qu'ils regrettent de ne pas voir figurer dans cette évocation...

Les visiteurs intéressés par René Boylesve, et curieux d'approfondir avec nous son œuvre et sa vie... peuvent nous rejoindre dans l'association, ils seront bien accueillis. La cotisation annuelle est de 20 euros, elle donne droit au bulletin annuel (Les Heures Boylesviennes).

Possibilité de visiter le Musée Boylesve, à Descartes, sur rendez-vous :

Le Bureau de Boylesve, dans une salle du musée.
Sur le mur, à droite, la photographie de son portrait
par Jacques-Emile Blanche (original au Musée de Rouen)


dimanche 24 octobre 2021

Frédéric Nibart, "Marie Mors-Boylesve - L'artiste peintre" (66 p.)

 Les Amis de Boylesve sont heureux de vous signaler une nouvelle parution !

Frédéric Nibart, bien connu de nous pour ses volumes de L'Odyssée Mors, et ses deux albums photo (sur Boylesve et sur Mors), a publié en 2020 un petit ouvrage de 66 pages sur Marie, la sœur de l'écrivain. 

Nous y retrouvons des documents biographiques très intéressants, mais l'auteur s'attache surtout à présenter l'œuvre peint de Marie Tardiveau, épouse Mors, et qui signe ses tableaux "M. Boylesve", donc avec le pseudonyme de son frère.

4e de couverture




















Courriel de l'auteur : frederic.nibart@wanadoo.fr

Nous vous proposons quelques aperçus de cet ouvrage, pour vous suggérer sa qualité et son intérêt, et vous donner envie de le lire !










mercredi 29 septembre 2021

"Les Heures Boylesviennes" 2021



Ce volume contient :

Le Mot du Président

"Les Fœtus parmi les ombres" (transcription d'un manuscrit inédit signé René Tardivaux, conservé à la Bibliothèque Municipale de Tours)

Léon Blum et René Boylesve

L'année 1921 : dossiers de presse pour Le Dangereux Jeune homme, Elise, Le Carrosse aux deux lézards verts

En marge des dossiers critiques : une interview de René Boylesve

Extraits de Emile Gérard-Gailly (ouvrage de Marc Piguet)

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Pour les lecteurs de ce blog :

Zoom sur l'image de couverture :

Illustrations de Georges Barbier
 
 
 Cette petite revue de 1921 contient
 un des poèmes dits "A Betty",
intitulé "Vers l'absente",
(le seul que Boylesve ait décidé de publier) :

Premières strophes du poème...

Et voici la transcription du poème entier, dont nous remercions Françoise Borrat de nous l'avoir transmise, car elle diffère légèrement du texte manuscrit conservé à la Bibliothèque municipale de Tours  :


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Contact pour ce blog :

dimanche 26 septembre 2021

Article de La Nouvelle République : "Les Amis de René Boylesve à la fête" (journées du Patrimoine 2021)

De g. à d. : Dominique Ragot, Noëlle Baranger, Annie Ragot.

https://www.lanouvellerepublique.fr/indre-et-loire/commune/descartes/les-amis-de-rene-boylesves-a-la-fete

"A l’occasion des Journées du patrimoine, l’association des Amis de René Boylesve ouvrait les portes de la Maison du patrimoine qui abrite un musée dédié à l’écrivain reçu à l’Académie Française en 1918, né le 14 avril 1867 à Descartes.
René Boylesve a connu sa période de gloire au tout début du XXe siècle. Après avoir passé son enfance à Descartes et le baccalauréat au lycée Descartes de Tours, il part faire une licence de droit à Paris. Il s’y fera des amis qui l’emmèneront dans les salons littéraires de l’époque. La guerre de 1914 aura des répercussions intimes dans sa vie. Sa femme, la nièce du constructeur automobile Mors, pour tromper son ennui comme secrétaire à l’hôpital militaire de Deauville, lui présentera une jeune infirmière, Betty Halpérine, avec qui il aura une liaison amoureuse jusqu’à la fin de ses jours. L’écrivain René Boylesve produisit une quarantaine de romans sur le thème de l’amour, du libertinage et de la sensualité. Ayant eu une enfance triste (sa mère mourut lorsqu’il avait trois ans, son père se suicida lorsqu’il en avait à peine seize), ses romans ne finissent jamais très bien.
L’association des Amis de René Boylesve, mort en 1926, a été créée en 1951. Elle a meublé de souvenirs le musée qui lui a été consacré avec notamment le bureau d’écrivain qu’il utilisait dans sa belle demeure de Passy. Elle ouvre le musée aux visites de groupe et pendant les Journées du patrimoine, publie une revue annuelle et réédite certains de ses romans."

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Les Amis de René Boylesve remercient La Nouvelle République
pour ce sympathique éclairage...
Et les responsables de l'Association, les plus impliqués et depuis très longtemps,
confirment : ils attendent la relève !


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Post scriptum :

L'Enfant à la balustrade, 

le plus "descartois"
des romans de Boylesve,
FINIT BIEN !