mardi 4 novembre 2025

Prix GONCOURT 2025 attribué à Laurent MAUVIGNIER, originaire de DESCARTES

 D'après l'article de La Nouvelle République :

Laurent Mauvignier, lauréat du prix Goncourt 2025

 ici aux 28e Rendez-vous de l’histoire de Blois.
© Photo archives NR, Jérôme Dutac

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Par Matthieu LE GALL Publié le 04/11/2025 à 12:58 (mis à jour le 04/11/2025 à 19:14)

Originaire de Descartes (Indre-et-Loire), l’écrivain Laurent Mauvignier a reçu mardi 4 novembre le prix Goncourt au premier tour de scrutin, pour son roman « La Maison vide », publié aux éditions de Minuit.

Le Goncourt pour Laurent Mauvignier. L’écrivain tourangeau a reçu, mardi 4 novembre, la plus prestigieuse des récompenses littéraires pour son livre La Maison vide, une fresque familiale de 750 pages éditée aux éditions de Minuit. L’auteur de 58 ans a été élu au premier tour de scrutin avec 6 voix contre 4 pour Caroline Lamarche et Le Bel Obscur (Seuil).

Laurent Mauvignier est né en Touraine dans une famille ouvrière. Après avoir fait les Beaux-Arts à Tours, il se dirige vers la littérature. Parmi ses ouvrages remarqués figurent Loin d’eux, son premier roman en 1999, Des hommes, sur les souvenirs de la guerre d’Algérie, et Histoires de la nuit.

La Maison vide est un récit de 750 pages, aux phrases amples, qui raconte les générations se succédant depuis le début du 20e siècle dans une bâtisse de La Bassée, un village imaginaire de Touraine qui ressemble à la petite ville de Descartes où l’auteur a grandi. « Je crois que mon histoire familiale ressemble à celle de millions de Français, avec ses zones d’ombre et ses parts plus glorieuses », avait expliqué Laurent Mauvignier. « Au bout de deux, trois générations, les souvenirs se perdent. Et une fois que ce fil est coupé, c’est terminé totalement. »

 

"Les femmes tiennent la baraque, comme c’était souvent le cas à la campagne et en temps de guerre"  Laurent Mauvignier

Les femmes jouent une place centrale dans le récit car ce sont « elles qui tiennent la baraque, comme c’était souvent le cas à la campagne et en temps de guerre ». L’auteur s’attarde particulièrement sur Marie-Ernestine qui, jeune fille, a un don pour le piano et s’éprend de son professeur. Mais son père la contraint à épouser Jules, employé de la scierie familiale, et à abandonner ses rêves de monter à Paris pour devenir musicienne. De cette union naît en 1913 Marguerite, la grand-mère du romancier, avant la mort de Jules dans les tranchées de la Première Guerre mondiale. Laurent Mauvignier tente de comprendre pourquoi « une forteresse de silence » a entouré Marguerite, dont le visage a été découpé ou rayé sur les photos. Il découvre qu’elle a connu le déshonneur durant l’Occupation en frayant avec des soldats allemands...

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Vous devinez que "Les Amis de René Boylesve",  écrivain académicien trop méconnu, se réjouissent de voir une nouvelle célébrité fleurir sur le terroir de cette région tourangelle.

Ils rappellent que 2026 sera le centenaire de la mort de Boylesve et que cette date sera fêtée par des commémorations rappelant la mémoire de l'homme et de l’œuvre.

Deux romans ont particulièrement été inspirés par les souvenirs d'enfance de Boylesve à Descartes et dans sa campagne: 

(1903)
(1901)


 

 

 

 

 

 

 

 

 

Boylesve à son bureau, à Passy

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Les première publications de ce blog présentent la bio graphie et la bibliographie de l'auteur.

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