Avec les compliments des Amis de René Boylesve
dimanche 25 mai 2025
vendredi 3 décembre 2021
1951-2021 : 70 ans pour l'Association des Amis de René Boylesve !
Dernière mise à jour : 17/12/2021
La période étant peu propice aux fêtes et aux rassemblements, nous devons nous contenter, pour le moment, de signaler deux dates qui ont marqué, en 1951, le 25e anniversaire de la mort de Boylesve :
12 juillet 1951: fondation de l'association des Amis de René Boylesve
21 octobre 1951: inauguration du Jardin Boylesve à Descartes
NB : L'histoire de l'association est retracée dans les premiers messages
de notre BLOG (créé en 2016)
Voir la liste à droite de l'écran !
Voir le lien :
La Nouvelle République, en 2011, publiait une archive émouvante :
et de nombreuses autres personnalités.
Document d'archives de la Nouvelle République (D R)
Voir article de La NR pour le 60e anniversaire de l'association, en 2011 :
Petite chronique de la décennie (2011-2021)
***
In memoriam
Cette modeste
récapitulation
est dédiée à la mémoire des deux « historiens » qui nous ont quittés :
En 2013, Boylesve a perdu un de ses biographes, François
Trémouilloux.
En mai 2017, notre association a perdu son historiographe, Dominique Rondelot.
***
NOUVEAUTÉ DE CETTE
DÉCENNIE :
depuis 2016,
l’Association a désormais un blog,
(celui que vous lisez actuellement…)
Bis repetita placent
***
ENTRE 2011 et 2021
Les Heures Boylesviennes ont pris du corps…
Trois « concepteurs » se sont succédé :
Dominique Rondelot jusqu’en 2013 ;
Liliane Jouannet, de 2014 à 2019 ;
depuis 2020,
André-Georges Bourgeois.
Au fil des années, les numéros se sont étoffés, imprimés
recto/verso, etc.…
Et, depuis 2020, ils ont une colonne vertébrale : ils sont brochés !
***
Deux modifications du Bureau :
Fin 2015, André-Georges Bourgeois succède au Dr Rousseau à la Présidence.
Fin 2016, Françoise Borrat succède à Dominique Ragot au Secrétariat.
***
Rappel non exhaustif des principaux souvenirs
de la décennie :
2011 :
En mai : Voyage en Normandie : Honfleur, Deauville, Tourgéville : villa des Mors, Tour carrée ; visite au petit cimetière pour fleurir la tombe de Mme Pruvost-Mors (nièce de Boylesve) et celle d’Émile Gérard-Gailly, l’exécuteur testamentaire de Boylesve et un 1er Président de notre association ; rencontre avec Mme Martine Pruvost (la veuve de Gérard, le fils de Mme Pruvost-Mors) ; elle nous fait visiter sa magnifique chaumière !
22 octobre : commémoration au Jardin public de Descartes du 60e anniversaire de notre association, devant le buste de l’écrivain, en présence de nombreuses personnalités locales. À cette occasion sont venues à Descartes (et à l’AG) Mme Martine Pruvost et sa fille, Dominique Faure… C’est le début d’une chaleureuse collaboration avec notre association.
NB : Les Heures Boylesviennes 2011 célèbrent ce 60e anniversaire avec le récapitulatif de la dernière décennie rédigé par D. Rondelot.
2012 :
Roman inachevé |
En mai, le "Jardin Chabrier", qui jouxte le Musée Boylesve, devient espace public.
Don au musée d’un tableau de « Marie Boylesve » (sœur de René), de la part du général Berger.
« Entrez dans la ronde » (roman inachevé de Boylesve), publié et présenté par A.-G. Bourgeois.
2013 :
En avril, excursion à Paris pour visiter le quartier de Passy où habitaient Boylesve et ses beaux-parents (les Mors) ; visite du théâtre du Ranelagh (fondé par Louis Mors, le beau-père de Boylesve). Notre groupe était accompagné et guidé par les arrière petits neveux de l’écrivain : Stéphanie, Dominique et Jean-Christophe.
Publication de deux ouvrages :
DE Boylesve, Souvenirs du jardin détruit
SUR Boylesve (et son œuvre) : Singulières leçons d’amour…de L. Jouannet.
Don au musée d’une partie du meuble bibliothèque de Boylesve, de la part des enfants de M. et Mme Gérard Pruvost (petits-neveux de Boylesve).
Rappel : Cette année 2013 a été endeuillée, non seulement par le décès de M. Trémouilloux, mais aussi par celui de Mme Martine Pruvost (veuve de Gérard Pruvost).
2014 :
En mai, voyage à Granville et aux Îles Chausey, sur les pas de l’héroïne éponyme du roman Élise (1921).
2015 :
En mai : excursion à Langeais (ville où habitait un grand-oncle de Boylesve, et citée dans plusieurs de ses romans).
Hommage rendu dans les HB à Yves Chauvin, célèbre chimiste ayant reçu le Prix Nobel, décédé en janvier de 2015 : il était un cousin éloigné de Boylesve…
Lors de l’AG d’octobre, le Dr Philippe Rousseau renonce à la présidence de l’Association et est remplacé à ce poste par André-Georges Bourgeois.
Janvier : inauguration du BLOG de l’association (créé et géré par Liliane Jouannet) : http://associationboylesve.blogspot.com
(Ter repetita...)
Mars : don à l'association, de la part de MM. Chuit, du tableau de "Marie Boylesve", Le Placard aux jouets : il est installé en bonne place, au Musée.
<= l'image ci-contre est empruntée au livre de Frédéric Nibart sur les œuvres de Marie (voir, ci-dessous, l'année 2020).
Déballage du tableau, au musée, le 16 mars 2016. De gche à drte : MM. Tessereau, Chuit (un des donateurs), Piguet (Psdt d'honneur), Ragot, A.-G. Bourgeois (Psdt). |
Avril : voyage à Saint-Malo, Combourg et descente de la Rance.
L’Année martinienne a été célébrée, en mars, par l’Association des Riverains de la rue George Sand, qui ont consacré une soirée très animée à Mademoiselle Cloque. Liliane Jouannet (vice-présidente des Amis de Boylesve), représentait notre association et a pu apprécier la qualité de l’hommage rendu au roman, et à l’histoire tourmentée de la basilique Saint-Martin de Tours.
Frédéric Nibart publie le 1er volume de L’Odyssée Mors : À la conquête de l’électricité. Puisque Marie Tardiveau a épousé Émile Mors, et René la fille de Louis (frère d’Émile), nous découvrons de nombreux éléments biographiques inconnus. En particulier, les vrais participants au fameux voyage relaté dans Azurine…
F. Nibart, par un article publié dans Les Heures Boylesviennes, nous révèle le destin tragique de « Louis Mors, Héros de Verdun » : il s’agit du premier enfant de Marie et Émile Mors (le frère aîné de Marie-Rose, dite Rosette). René avait donc aussi un neveu… du côté de sa sœur, Marie, (en plus des deux fils de son demi-frère Pierre*, qu'il mentionne dans son testament).
* Voir, ci-dessous, les HB 2019.
2017 :150e anniversaire de la naissance de René Boylesve :
Découverte, par Philippe-Emmanuel Toussaint, à la suite de recherches longues et minutieuses, du 1er texte réellement publié par René Tardiveau "Quelques pages d'un vieux carnet", signé "René U", in Journal d'Indre et Loire (30-31 mars 1885) ; histoire de cette trouvaille dans les HB 2017.
2 expositions successives :
** À Descartes, au Centre culturel : exposition plus généraliste, très attrayante, avec les "spécialistes" sur place pour animer les visites… Dominique Faure a honoré de sa présence cet hommage à son arrière-grand-oncle !
2e volume de L’Odyssée Mors de F. Nibart : En route vers la gloire. 3e volume : La Société d’automobile Mors.
Pour mémoire, participation, en novembre, au « Salon de la Revue » à Paris… expérience peu lucrative, comme on pouvait le craindre, et non renouvelée.
2018 : Centenaire de l’élection de Boylesve à l’Académie française.
Un projet de voyage à Aix-les-Bains (où Boylesve retrouva les Mors pendant de nombreuses années, avant son mariage) a dû être reporté.
En juin, la ville de Descartes fut honorée par des visiteurs de marque : Charles Juliet (qui a reçu le grand prix de littérature de l’Académie française), et Dominique Faure (avec sa famille) ont embarqué dans le « Carrosse aux deux lézards verts » que constituait la fête annuelle « Au fil des jardins et des arts »…
Don fait à l’Association par M. et Mme Bergerault : une centaine de plaques photographiques sur la guerre de 14-18.
2019 : Centenaire de la réception de Boylesve à l’Académie française.
Le voyage à Aix-les-Bains n’a pu être finalisé.
Projet de visite de l’Académie française, avec Mme Dominique Bona.
Don de Mme Safavi à l’Association : un lot de lettres adressées à sa mère, qui, jeune fille, a été fiancée à François Tardiveau. Il s’agit des lettres d’amour de ce dernier, qui était le fils aîné de Pierre Tardiveau (demi-frère de René, tué à Verdun en 1916, à qui est dédié le roman Tu n'es plus rien)). Le jeune François est mort à 22 ans (en 1929), à Rébénacq, chez sa tante Alice (la veuve de Boylesve, remariée à Pierre Dufau).
Les HB 2019, grâce à un article d’Hélène Barret, explorent ce corpus émouvant.
2020 :
Visite de l’Académie ajournée, sine die, à cause de la conjoncture sanitaire.
Parmi les autres projets annulés : une excursion à Tours, la création d’un Prix Boylesve de la nouvelle, avec remise des prix lors de la journée dite « Au fil des jardins et des arts », à Descartes.
Frédéric Nibart publie un petit ouvrage sur la sœur de Boylesve, très bien documenté et illustré : Marie Mors-Boylesve, L’artiste peintre.
Pendant l’été : faisant suite à divers efforts antérieurs de réorganisation du musée Boylesve à Descartes, un grand ménage a été entrepris par Noëlle Baranger et Annie Ragot, en vue d’une ouverture au public. Les panneaux conçus pour l’exposition de 2017 à la BM de Tours ont été placés sur les murs, grâce à des cimaises.
L’AG 2020 est annulée à cause de la pandémie.
2021 :
Don, par M. Benoit Picart, d’une lettre de Boylesve à Renée de Brimont.
L’AG peut se tenir le 25 septembre, p. m.
Projet, pour l’association, de rééditer le livre de Marc Piguet, Émile Gérard-Gailly, un humaniste du XXe siècle.
Autre projet plus compliqué et plus lointain : rééditer Les Bonnets de dentelle…
Legs fait à l’association des livres de la bibliothèque boylesvienne d’Edmonde Dubreuil. Ce lot important a été rassemblé par son fils, et déposé au Musée.
L’année 2022 devrait s’ouvrir avec la parution, chez l’éditeur Hugues de Chivré, de Mademoiselle Cloque, avec une préface du Président d’honneur, le Dr Philippe Rousseau.
***************
CONTACT :
association.boylesve@gmail.com
Les membres qui le souhaitent peuvent me signaler les éléments qu'ils regrettent de ne pas voir figurer dans cette évocation...
Les visiteurs intéressés par René Boylesve, et curieux d'approfondir avec nous son œuvre et sa vie... peuvent nous rejoindre dans l'association, ils seront bien accueillis. La cotisation annuelle est de 20 euros, elle donne droit au bulletin annuel (Les Heures Boylesviennes).
Possibilité de visiter le Musée Boylesve, à Descartes, sur rendez-vous :
Le Bureau de Boylesve, dans une salle du musée. Sur le mur, à droite, la photographie de son portrait par Jacques-Emile Blanche (original au Musée de Rouen) |
dimanche 26 septembre 2021
Article de La Nouvelle République : "Les Amis de René Boylesve à la fête" (journées du Patrimoine 2021)
De g. à d. : Dominique Ragot, Noëlle Baranger, Annie Ragot. |
des romans de Boylesve,
jeudi 12 novembre 2020
L'Italie de Boylesve à l'honneur sur le blog "Affinités France-Italie", association saumuroise
DE LA TOURAINE AUX ÎLES BORROMEES
Grâce à Hélène Barret, une présentation de René Boylesve et de ses deux romans "italiens", sur le blog tenu par Erwan Le Vourch :
Merci à eux pour leur initiative, et pour leur talent, dont ils ont accepté de nous faire bénéficier... puisque nous vous donnons ici une copie partielle de leur production.
De l’Indre et Loire aux rives du Lac Majeur
"La Reine Marguerite, beau vapeur blanc du lac Majeur, alluma ses feux en quittant Pallanza, et s’engagea dans l’anse magnifique qui contient les Îles Borromées. La chaleur ayant été accablante, les passagers se félicitaient de ressentir la première fraîcheur du soir. Les uns prenaient plaisir à discerner, sur la gauche, les contours opulents de l’Isola Madre, l’Île Mère, tachant l’ombre de sa grosse masse obscure ; les autres, à regarder naître au long des contours capricieux du lac, les mille lumières des embarcadères, des hôtels et des villas. Mais un charme très spécial, et nouveau pour la plupart d’entre eux, venu du lac que la nuit flattait, ou bien des rives fleuries de lauriers-roses, enveloppait et pénétrait jusqu’aux natures les plus insensibles."
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Ces lignes sont le début d’un roman écrit en 1898 : Le Parfum des Îles Borromées. L’auteur est René Boylesve et, il faut se rendre à l’évidence, en 2020, les Français ont oublié son nom. Pourtant il fut célèbre en son temps et, en 1918, l’Académie française en fit un immortel en l’élisant au fauteuil 23.
René Tardiveau vient au monde à Descartes, alors la Haye-Descartes, le 14 avril 1867. Son père était notaire dans cette petite ville de province. René perd sa mère le jour de ses quatre ans et il va être recueilli, près de sa ville natale, à la Barbotinière, propriété de sa grand-tante. René commence ses études à Poitiers, les poursuit à Tours, mais, dès le baccalauréat en poche, il gagne Paris avec la ferme intention de devenir écrivain. Il écrit des contes, des nouvelles dans des revues La Plume, L’Ermitage et, en 1893, il se décide pour un pseudonyme. Ce sera Boylesve, le nom de sa mère, légèrement modifié. Son premier roman paraît en 1896 : Le Médecin des dames de Néans a pour cadre sa Touraine d’origine et la ville de Descartes y est rebaptisée Néans, tout un programme ! Il est vrai que la vie parisienne est beaucoup plus animée.
René Boylesve aime les femmes et les femmes le lui rendent bien, ses aventures amoureuses sont nombreuses. En 1894, Boylesve découvre l’Italie. Ce n’est pas original, depuis la Renaissance tous les artistes ont traversé les Alpes et Boylesve ne fait pas exception. Ses séjours italiens lui inspireront deux romans : Sainte-Marie-des-Fleurs et Le Parfum des Iles Borromées.
Sainte-Marie-des-Fleurs paraît en 1897. Le titre, inspiré du célèbre Duomo de Florence, est le surnom de l’héroïne, Marie. Une jeune fille chaste donc, mais dont l’intelligence, la sensibilité et la séduction ravissent le narrateur, André. Ce dernier, séducteur blasé, trouve rafraichissant cet amour platonique et qui devra le rester, puisque Marie est fiancée à un riche industriel. Les sentiments des amoureux doivent donc être sublimés, et l’auteur choisit pour eux l’écrin de l’Italie, avec Venise, et surtout Florence, où ils peuvent « communier » devant les fresques de Fra Angelico… Les péripéties romanesques sont un peu artificielles, révélant que l’auteur cherche à dramatiser, de façon plus ou moins conventionnelle, avec duel et tentative de suicide, une histoire simple, une idylle condamnée d’avance. Cette histoire est pourtant autobiographique : Marie a vraiment existé, et René Boylesve l’a aimée (de façon platonique, oui, oui), et il a pieusement conservé les lettres et billets de la jeune fille, après les avoir largement utilisés dans son roman ! Cette correspondance de Marie se trouve désormais dans le Fonds Boylesve de la BM de Tours.
Le Parfum des Îles Borromées paraît en 1898. Le texte remanié eut plusieurs rééditions mais c’est, sans conteste, la première qui est la plus intéressante. Longtemps introuvable, cette édition « originale » est désormais accessible grâce au système « reprint » : voir, par exemple la publication des éditions Dodopress… Gabriel Dampierre séjourne à Stresa sur les bords du lac Majeur en compagnie d’un ami anglais : le poète Dante-Léonard-William Lee. Sur le bateau, juste avant d’arriver, Gabriel aperçoit madame Belvidera et il tombe éperdument amoureux. Gabriel et Luisa Belvidera se retrouvent à l’Hôtel des Îles Borromées et, cette fois, la relation n’est pas platonique. Le cadre des îles, les jardins se prêtent à la volupté.
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D’autres voyageurs séjournent à l’hôtel : des bourgeois ridicules, les Chandoyseau, un pasteur anglican : le révérend Lovely amoureux de madame Chandoyseau et leurs aventures sont un contrepoint amusant à la frénésie amoureuse de Gabriel et Luisa. Dante, l’ami anglais, se rapproche de Carlotta, la belle marchande de fleurs. Mais l’atmosphère s’assombrit. Carlotta est poignardée par son fiancé jaloux, et le mari de la belle Luisa rejoint son épouse. Gabriel comprend alors que Luisa ne quittera pas son mari et que leur relation ne fut pour elle qu’un agréable divertissement. Il est le dernier à quitter l’hôtel : il avait senti expirer le parfum des Îles Borromées
***
En 1901, René Boylesve épouse Alice Mors, fille de Louis Mors,
riche industriel d’origine belge qui, avec son frère Émile, fut un des
pionniers de l’automobile, (la firme Mors étant l’ancêtre
de la maison Citroën). Marie, la sœur de Boylesve, avait épousé Émile et c’est
donc par son intermédiaire que Boylesve rencontra celle qui devint son épouse.
La fortune d’Alice, fille unique de Louis, fut sans doute un élément décisif
dans le choix de René. Les parents d’Alice firent construire pour le couple un
hôtel particulier, rue des Vignes, dans le XVIe arrondissement. Le
couple n’eut pas d’enfants. En 1914, quand commence la grande guerre, René et
Alice sont à Deauville, dans la propriété des parents d’Alice, la Tour Carrée.
Alice, immédiatement, décide de se rendre utile et devient infirmière, René est
déprimé, inquiet, et Alice lui présente une jeune femme, Betty Halpérine qui
restera à ses côtés quand Alice, lassée des frasques nombreuses de son mari,
choisira de s’éloigner définitivement. Le couple ne divorça pas, et conserva
des liens amicaux, Alice s’installe à Rébénacq auprès d’un nouveau compagnon
qu’elle épousera après le décès de Boylesve. René Boylesve meurt d’un cancer en
1926 et il repose au cimetière de Passy.
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Boylesve a développé quelques thèmes essentiels : l’amour, la méfiance à l’égard du progrès symbolisé par l’automobile, cette invention qui pourtant assura la notoriété de la famille Mors, et les souvenirs de sa Touraine natale, aimée et haïe à la fois. Mais Boylesve n’est pas « un rêveur à la nacelle », il manie l’ironie, souligne les ridicules et il a connu un immense succès avec La Leçon d’amour dans un parc, texte grivois dans la veine des romans licencieux du XVIIIe siècle.
L’association des Amis de René Boylesve
En 1951, Émile Gérard-Gailly, ami et exécuteur testamentaire de René Boylesve fonde en collaboration avec l’abbé Marchais et le docteur Edmond Lefort, l’Association des Amis de René Boylesve dont il devient le premier président. Il crée une revue, Les Heures Boylesviennes, publiée régulièrement en octobre au moment de l’Assemblée générale de l’association. Descartes consacre un petit musée à l’écrivain et deux membres de l’association ont contribué cette année à rénover le lieu.
Notre association voyage, et en mai 2010, nous sommes partis vers les Îles Borromées. Le roman venait d’être traduit en italien par Amedeo Ansaldi : Il Profumo delle Isole Borromee.
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Nous n’avions pas la possibilité de séjourner au Grand Hôtel où résida Boylesve ; plus modestement, nous séjournâmes à Verbania, à quelques kilomètres de Stresa. Mais la persuasion française nous a ouvert les portes de cet hôtel prestigieux avant, la veille du retour, d’être accueillis par le maire de Stresa et d’apprendre qu’une rue de la ville porterait dorénavant le nom de l’écrivain.
Grand Hôtel des îles Borromées, Stresa © Hélène Barret
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samedi 12 septembre 2020
Musée René Boylesve (à Descartes) ouvert pour les journées du patrimoine 2020
DESCARTES :
Ouverture du Musée René Boylesve
Samedi 19 et dimanche 20 septembre :
9 h 30 - 12 h 30
vendredi 31 mai 2019
mardi 2 avril 2019
René Boylesve, sujet d'un "CAFE RENAISSANCE" à Descartes, le 10 avril 2019
jeudi 6 septembre 2018
Ouverture du Musée Boylesve à Descartes, pour les Journées du Patrimoine 2018
Veuillez excuser la coquille de ce document : un "S" superflu à la fin du nom de BOYLESVE dans la ligne sous le portrait... |
Blog, bulletin, etc. : association.boylesve@gmail.com
Secrétariat : lesamisdereneboylesve@orange.fr
mardi 1 mai 2018
L'écrivain Charles JULIET sera présent à DESCARTES pour une conférence, le samedi 2, et un stand de signature, le dimanche 3 juin 2018 ("Au fil des jardins et des arts")
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AFFICHE 2018, "Au fil des jardins et des Arts", Descartes, 37160 |
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Flyer, recto |
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Flyer, verso |
Contacts :
Blog, bulletin, etc. : association.boylesve@gmail.com
Secrétariat : lesamisdereneboylesve@orange.fr
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Il sera possible d'acquérir aussi deux petits volumes des éditions de La Guêpine.
Les "deux lectures décisives" évoquées par Charles Juliet sont ALBERT CAMUS et ROBERT MARGERIT